Un maintenant vieux punk ayant dû se dissocier de son être profond afin de s’insérer un minimum dans la société, un petit peu comme « Mr. Toutlemonde » au demeurant : faire des études, travailler, travailler, gagner de l’argent, acheter une voiture, à manger, des habits, un smartphone, une tablette, un G.P.S., une applewatch, et devoir faire des crédits pour se le permettre (bon, ça, il ne l’a jamais fait et c’est bien une de ses grandes fiertés)…. Ne faisant que continuer à aller travailler pour pouvoir combler des besoins primordiaux qui ne le sont à priori pas tous selon lui, LUCky en avait perdu l’âme créative.

La création qu’il plébiscite tant et qu’il ne pratiquait plus lui manquait énormément depuis quelques années. C’est petit à petit, au fur et à mesure de l’accumulation d’idées dans divers domaines, de manière empirique et certes un petit peu « maladroite », que LUCky a échafaudé « The last LUCk ». C’est selon lui sa dernière chance de pouvoir se ré-adonner à la musique dans un premier temps, à la scène dans un second temps et, d’une manière plus large, à la création artistique.
A la base artiste-musicien multi-instrumentiste, il a décidé d’enregistrer un album solo en 2013 dans le simple but de le faire et de se faire plaisir en le faisant. Celui-ci devait rester complètement confidentiel, intime, privé et simplement dédié au plaisir de la pratique musicale puisqu’il s’agit d’un ensemble de chanson composées par LUCky et qui n’avaient jamais été enregistrées. La plus récente date de 2011, la plus vielle étant de 2001.
Seulement, porté par la béatitude de cette ultime tentative artistique, il a décidé de s’acheter une guitare acoustique et a donné quelques concerts acoustiques en 2014. Cette démarche n’avait pas de but précis si ce n’est de partager des moments avec un public, ce qui lui a procuré un plaisir ENORME.
Telle une drogue dont on ne peut se passer, cette euphorie lui a donné envie de s’épanouir davantage. Attiré par de nombreuses pratiques que son travail de régisseur lui a permis de côtoyer de près puisqu’en étant un acteur de l’ombre, LUCky a décidé de virevolter entre quelques-unes de celles-ci qu’il affectionne. Il ne veut pas se limiter à la simple pratique musicale (ni au punk-rock d’ailleurs en matière d’esthétiques musicales). En 2015 et 2016 il a réalisé quelques représentations sous forme de « performance transdisciplinaire collaborative, interactive, évolutive et dédiée » qui mêlent musique, one-man-show et diffusion de médias vidéo entres autres.

En gros, à la trentaine, LUCky a jeté tout ce qu’il appréciait et qu’il savait faire (ou pas encore d’ailleurs) dans un shaker… Il a checké et BIM, The last LUCk en est sorti. Son album qui se nomme « Une galette d’enfer… Un peu rance mais d’Enfer quand même» va sortir durant le premier semestre de l’année 2017… Pour le reste, il vous le fera voir en live.

Aujourd’hui, au début de cette année 2017, c’est le niveau zéro… Tout est à faire. LUCky a définit son projet artistique ainsi que les diverses formes qu’il pourrait revêtir lors de sa mise en œuvre scénique… Il n’y a plus qu’à comme on dit.

et oui, lorsqu’on se prend pour un chevalier sauveur… Mais qu’on est taillé comme une arbalete.

 

–> Guitariste ou guitariste/chanteur de différents groupes entre 1999 et 2015 (Why not, Dream Shaper, No More No Less, Skarface) :

http://burningside.free.fr/v36000/mp3.php?groupe=Dream%20Shaper

http://burningside.free.fr/v36000/mp3.php?groupe=No%20More%20No%20Less

https://www.facebook.com/clockworkska.skarface/

–> Membre fondateur et Président de 2000 à 2003 : http://burningside.free.fr/

–> Membre fondateur, Président de 2005 à 2010, association encore active : http://www.lachaisemusicale.fr

–> Créateur et porteur de projet principal de 2007 à 2013 (projet existant jusqu’en 2015) : http://www.lachaisemusicale.fr/toutpourtous

–> Régisseur depuis 2012 : http://www.paradigme.tv